Vie de l’atelier
J’éprouve le besoin de réfléchir et d’écrire ma conception du travail de l’artiste. Plus qu’un journal de petits faits quotidiens, garder la trace d’un chemin davantage philosophique ou spirituel, intellectuel. Écrire les certitudes et les doutes, les évidences et le brouillard. Essayer de garder la trace de tout ce qui participe au processus de création : le temps passé à l’atelier, bien sûr, mais aussi les références, les échanges, tout ce temps invisible et inquantifiable que l’on passe à se former, à apprendre, à mettre en place, à essayer, à tester, à se renseigner, à regarder, à analyser… Bref, tout ce temps que l’on passe à nourrir son esprit.