Les coulisses de l’illustration : le crayonné
Il y a quelque temps, je vous avais présenté quelques outils que j’utilise au moment des recherches graphiques pour créer une illustration. Je vous propose de découvrir ce qui se passe ensuite, à l’étape du crayonné détaillé. Les grandes masses et les lignes forces de l’illustration sont en place. La suite du travail consiste à affiner et préciser. On essaie de laisser subsister le moins de flou possible avant la mise en couleur.
Focus sur les détails
Si les recherches graphiques étaient centrées sur la composition générale, il s’agit maintenant de préciser les moindres détails de l’illustration. Le crayonné est une étape de précision. L’à-peu-près et le « on verra bien » ne sont pas les bienvenus. C’est la qualité de la mise en couleur qui se joue dès ce moment !

Le travail préparatoire réalisé à l’échelle 1 permet de mettre en place l’ensemble des éléments mais aussi les détails. La documentation collectée pour le projet va permettre d’affiner le dessin d’un membre, d’un objet ou d’un élément de décor.

Une fois que l’ensemble des détails est arrêté, je reporte le tracé de l’image sur un calque. Je réalise ce report à l’encre noire. De cette façon, j’ai une meilleure visibilité des détails lors du report sur le papier destiné à la peinture. En cas de besoin, ce calque encré me permet aussi de recommencer la mise en couleur sur une nouvelle feuille. Il me suffit alors de reporter à nouveau le dessin à partir du même tracé.
Transparence(s)

Le report du dessin à la table lumineuse permet de conserver tous les détails du crayonné sans difficulté. Le calque encré est suffisamment lisible pour être reporté même sur un papier de grammage important1.

Il est souvent nécessaire de retravailler légèrement le trait de l’image de façon à affiner le tracé de certains petits détails qui ont pu être mal reportés. Mais les principaux détails du crayonné sont en place et prêts à être mis en couleur.